LEMOGNE Joël, Louis, Marie [pseudonyme : le Faucon]
Né le 24 mars 1924 à Brest (Finistère), mort en action le 15 juillet 1944 à Sombrun (Hautes-Pyrénées) ; militaire ; résistant FFI du maquis de Sombrun.
Joël Lemogne
Joël Lemogne naquit de Louis, Marie, Anne, Joseph Lemogne (1892-1985), de profession notaire, et de Nelly, Hélène, Mary Cadiou (1900-1990). Il avait huit frères et sœurs. Il s’engagea volontairement en 1942 dans la marine et fut breveté timonier à bord du Guépard, bateau qui fut sabordé en novembre 1942 à Toulon.
Réfractaire au STO, il entra dans la Résistance comme maquisard du maquis MUR de Sombrun ou maquis de Bigorre (Hautes-Pyrénées) avec pour nom de guerre "Le Faucon". Une trentaine de jeunes refusant le STO composaient le groupe. Leur chef était Jean Cazenave (« le bison »).
Il participa aux opérations de harcèlement et à toutes les actions offensives du groupe (sabotages, attaques et destructions de convois allemands à la grenade, et embuscades).
Il fut pris dans le combat opposant le maquis aux Allemands le 15 juillet 1944 et fut abattu.
Il est inhumé dans le cimetière communal, à Sombrun (Hautes-Pyrénées).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom apparaît sur le monument aux morts de Sombrun ainsi que sur deux stèles commémoratives de la commune et également sur les monuments aux morts de Soisy-sous-Montmorency (Val-d’Oise).
Voir Sombrun (Hautes-Pyrénées) stèle de la cabane du Maquis.
Réfractaire au STO, il entra dans la Résistance comme maquisard du maquis MUR de Sombrun ou maquis de Bigorre (Hautes-Pyrénées) avec pour nom de guerre "Le Faucon". Une trentaine de jeunes refusant le STO composaient le groupe. Leur chef était Jean Cazenave (« le bison »).
Il participa aux opérations de harcèlement et à toutes les actions offensives du groupe (sabotages, attaques et destructions de convois allemands à la grenade, et embuscades).
Il fut pris dans le combat opposant le maquis aux Allemands le 15 juillet 1944 et fut abattu.
Il est inhumé dans le cimetière communal, à Sombrun (Hautes-Pyrénées).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom apparaît sur le monument aux morts de Sombrun ainsi que sur deux stèles commémoratives de la commune et également sur les monuments aux morts de Soisy-sous-Montmorency (Val-d’Oise).
Voir Sombrun (Hautes-Pyrénées) stèle de la cabane du Maquis.
Sources
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, AC 21 P 77234 (nc). — Service historique de la Défense, Vincennes, GR 16 P 361237 (nc). — Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb. — Geneanet. — Notes d’Audrey Galicy (novembre 2022).
Benoît Prieur
