PARADIS Pierre, Louis
Né le 21 novembre 1925 à Corcieux (Vosges), exécuté sommairement le 12 juin 1944 à La Chapelle-Devant-Bruyères (Vosges) ; résistant homologué DIR.
Lors de l’attaque du maquis à Taintrux le 6 juin 1944, quatre soldats allemands avaient été faits prisonniers puis fusillés et enterrés dans une mine abandonnée. Le fermier Paul Georges avait participé à leur inhumation. Les Allemands faisaient la chasse aux terroristes et recherchaient en même temps leurs quatre camarades.
Le 12 juin 1944 au lever du jour, les Allemands cernèrent le village de La Chapelle-devant-Bruyères. Ils arrêtèrent 150 hommes et les alignèrent sur deux rangs. 17 d’entre eux furent extraits des rangs et subirent un violent interrogatoire à la ferme Genin où les Allemands avaient leur PC. 23 autres otages furent ajoutés aux premiers et 4 maquisards dont le jeune Pierre Paradis furent arrêtés dans une ferme du village de Mortagne où ils se réfugiaient. Les otages furent emmenés à Corcieux dans un camion qui s’arrêta en contrebas de la ferme de Paul Georges et Pierre Paradis qui avait avoué sous la torture dut conduire les Allemands jusqu’à la ferme. Paul Georges fut sorti brutalement et frappé au visage à coup de crosse de revolver pour lui faire dire où il avait enterré les quatre Allemands exécutés. Pierre Paradis et Paul Georges furent conduits à la mine servant de sépulture. Paul Georges dut sous les coups déterrer les corps à la main puis il fut massacré à coups de bêche avant d’être achevé d’une balle de revolver devant son camarade. Pierre Paradis épouvanté tenta de s’enfuir mais il fut abattu.
Pierre Paradis obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR). Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 03/09/1959 publié au JO du 09/09/1959.
Il est inhumé en compagnie de Pierre Paradis devant la stèle à leur mémoire.
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945 et la stèle commémorative, à La Chapelle-devant-Bruyères (Vosges).
Le 12 juin 1944 au lever du jour, les Allemands cernèrent le village de La Chapelle-devant-Bruyères. Ils arrêtèrent 150 hommes et les alignèrent sur deux rangs. 17 d’entre eux furent extraits des rangs et subirent un violent interrogatoire à la ferme Genin où les Allemands avaient leur PC. 23 autres otages furent ajoutés aux premiers et 4 maquisards dont le jeune Pierre Paradis furent arrêtés dans une ferme du village de Mortagne où ils se réfugiaient. Les otages furent emmenés à Corcieux dans un camion qui s’arrêta en contrebas de la ferme de Paul Georges et Pierre Paradis qui avait avoué sous la torture dut conduire les Allemands jusqu’à la ferme. Paul Georges fut sorti brutalement et frappé au visage à coup de crosse de revolver pour lui faire dire où il avait enterré les quatre Allemands exécutés. Pierre Paradis et Paul Georges furent conduits à la mine servant de sépulture. Paul Georges dut sous les coups déterrer les corps à la main puis il fut massacré à coups de bêche avant d’être achevé d’une balle de revolver devant son camarade. Pierre Paradis épouvanté tenta de s’enfuir mais il fut abattu.
Pierre Paradis obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR). Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 03/09/1959 publié au JO du 09/09/1959.
Il est inhumé en compagnie de Pierre Paradis devant la stèle à leur mémoire.
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945 et la stèle commémorative, à La Chapelle-devant-Bruyères (Vosges).
Sources
SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 457316 (nc).— La Chapelle-devant-Bruyères : Commémoration en hommage aux 3 victimes du 12 juin 1944, article du 14 juin 2016.— Association Maurice Vissà - Editions de l’Avière Maison des cités ouvrières La Chapelle-devant-Bruyères.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.
Jean-Louis Ponnavoy
