Né le 9 juillet 1921 à La Villedieu-du-Clain (Vienne), mort en action le 20 août 1944 à Sens-Beaujeu (Cher) ; gendarme ; résistant FFI.

Stèle commémorative à Sens-Beaujeu (Cher)
Stèle commémorative à Sens-Beaujeu (Cher)
Crédit : MémorialGenWeb.
Stèle à Avord
Stèle à Avord
Pierre Valençon était le fils d’Auguste, boulanger, alors âgé de 33 ans, et de Marie-Angèle née Rouault, âgée de 31 ans, et le mari de Renée Marguerite Marie née Tartarin qu’il avait épousée le 27 août 1942 à Saint-Martial (Vienne).
Engagé volontaire en 1939 au 20ème RANA, Régiment d’artillerie Nord-Africain de Poitiers, il passa ensuite au 21ème RAD. Il fut fait prisonnier lors de la campagne de France en mai 1940 et réussit à s’évader en novembre 1940. Il intégra le 72ème RA en 1941 en tant que brigadier/Chef. Démobilisé en novembre 1942, il entra à l’école de Gendarmerie de Cholet (Maine-et-Loire) en avril 1943 et fut affecté à la Légion de Gendarmerie du Poitou. En novembre 1943, il fut affecté à la brigade d’Avord (Cher) près de Bourges.
Le 2 août 1944, il rejoignit la Résistance dans le maquis de Menetou-Salon (Cher) et son groupe Croix de Lorraine. Sergent-Chef FFI, lors d’un regroupement de maquis le 20 août 1944, conducteur d’un véhicule de convoi, il tomba dans une embuscade allemande à l’entrée du village de Sens-Beaujeu (Cher). Il fut tué avec trois autres maquisards, Lucien Chevillion, Daniel Girault et Gabriel Georges.
Il fut inhumé à Sens-Beaujeu.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et une citation à l’Ordre de la Division lui attribuant la Croix de Guerre 1939/1945.
Homologué au grade d’adjudant, prise de rang 1er mars 1944 par décret du 13 juin 1946, parution au JO du 19 juin 1946 (page 5449), et sergent-chef FFI services validés du 2 au 20 août 1944. (rectificatif du 25 novembre 1952, page 6684).
Les noms des quatre maquisards tués le 20 août 1944 sont inscrits à Sens-Beaujeu sur une stèle commémorative située au carrefour du 8 mai 1945 (intersection de la rue Jean Moulin, D74 et route de la Chapelotte) avec un cinquième nom, celui de l’enfant Guy Agogué (né le 19 juin 1936), mort le 3 septembre 1944 dans la même commune.
Sa veuve était domicilié à Bourges en 1945 puis à Chauvigny (Vienne) dans sa famille, chez madame Tartarin, en 1956.
Pierre Valençon a son nom gravé à Chauvigny sur le monument aux Morts 1939-1945, sur celui de Saint-Martial et sur une plaque commémorative à la Mairie.
A Avord, son nom est associé à celui de Maurice Bourbon exécuté par la Milice.
Sources

SOURCES : Service Historique de la Défense, Caen, AVCC, AC 21P 170323 (consulté) et Vincennes GR16P 582584, consulté par Annie Pennetier. — Listé dans le livre de Pierre Accoce Les Gendarmes dans la Résistance, Paris, Presse de la cité, 2001. — Alain Raffesthain, Mémoire de la Résistance dans le Cher, Royer, 2005, p.13 Agogué (AC 21P 305496), p.222 Valençon. — MémorialGenWeb photo). — Mémoire des Hommes.

Dominique Ledortz

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