LECLERCQ Edmond
Né le 21 septembre 1898 à Ransart, province de Hainaut (Belgique), fusillé le 20 janvier 1944 au fort de Bondues (Nord) ; dessinateur industriel ; résistant réseau Alliance.
Il fut arrêté peu après Gilbert Bostsarron le 24 décembre 1943 et, après un internement à Valenciennes et à la prison de Loos-lès-Lille, comme son affaire intéressait l’Abwehr d’Arras, il fut remis à la compétence de ce tout nouvel appareil répressif envoyé en France pour assurer la protection des constructions spéciales destinées aux armes secrètes de Hilter en France. Autrement appelé « l’ange gardien des V1 », cet organisme, composé d’un service de contre-espionnage propre et d’une police militaire, disposait d’un tribunal spécial, le Sondergericht du 65e corps d’armée allemand.
Le 20 janvier 1944, Edmond Leclercq comparaissait devant cette cour martiale secrète en compagnie de Gilbert Bostsarron. Condamné à mort, il était aussitôt exécuté dans les fossés du fort de Bondues.
SOURCES : Arch. privées de la Société franco-belge de matériel de chemin de fer. – Fonds « Michel Rousseau » (La Coupole). – N. Dumez, Le mensonge reculera, [lieu, date ?]. – J.-M. Fossier, Zone interdite, op. cit., p. 217-218. – Laurent Thiery, La répression allemande dans le Nord de la France (1940-1944), Lille, Presses du Septentrion, 2013, p. 239-256.
Odette Hardy-Hémery, Laurent Thiery