HELLIN Louis, Désiré, Marie
Né le 24 février 1920 à Hergnies (Nord), fusillé le 9 mars 1944 au fort de Bondues (Nord) ; calqueur aux mines d’Anzin ; militant communiste du Nord ; résistant FTPF.
Louis Hellin, communiste, était sous l’Occupation calqueur aux mines d’Anzin et chef du groupe Front national-FTP de Condé-sur-l’Escaut. Il participa à la distribution de tracts et journaux clandestins.
Dénoncé par Maxime Réal qui sera fusillé après la Libération, arrêté le 16 novembre 1942 à Hergnies (tout son groupe fut arrêté en m^me temps), accusé "d’actes anti-allemands" et de vol de carters de ravitaillement pour les clandestins, il fut interné à Valenciennes du 16 au 20 novembre 1943, puis à Loos du 20 novembre 1943 au 9 mars 1944. Condamné à mort par le tribunal militaire OFK 670 de Lille déplacé à Valentiennes le 21 février 1944, il fut emprisonné à la prison de Loos-les-Litte et fusillé au fort de Bondues le 9 mars 1944.
Louis Hellin repose à Hergnies. Son nom figure sur le monument aux morts de cette ville, ainsi que sur le monument aux fusillés de Bondues.
Dénoncé par Maxime Réal qui sera fusillé après la Libération, arrêté le 16 novembre 1942 à Hergnies (tout son groupe fut arrêté en m^me temps), accusé "d’actes anti-allemands" et de vol de carters de ravitaillement pour les clandestins, il fut interné à Valenciennes du 16 au 20 novembre 1943, puis à Loos du 20 novembre 1943 au 9 mars 1944. Condamné à mort par le tribunal militaire OFK 670 de Lille déplacé à Valentiennes le 21 février 1944, il fut emprisonné à la prison de Loos-les-Litte et fusillé au fort de Bondues le 9 mars 1944.
Louis Hellin repose à Hergnies. Son nom figure sur le monument aux morts de cette ville, ainsi que sur le monument aux fusillés de Bondues.
Sources
SOURCES : RGASPI, Caen, B VIII 5. — Arch. Musée de la Résistance de Denain. – J.-M. Fossier, Zone interdite, op. cit. – Musée de la Résistance de Bondues, Ils étaient 68, op. cit. – Mémorial GenWeb. – Notes Julien Lucchini.
Odette Hardy-Hémery