Né le 1er juin 1890 à Glorianes (Pyrénées-Orientales), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; cheminot ; militant communiste.

Ancien combattant de la Grande Guerre pensionné à 45 %, membre de l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC), Michel Trabis s’était marié le 29 juillet 1922 à Bordeaux avec Marie Balthazard.
Il fut embauché à la Compagnie du chemin de fer du Midi (PO-Midi en 1934 après la fusion entre les compagnies de chemin de fer de Paris à Orléans (PO) et du Midi ; SNCF en 1937) à Bordeaux (Gironde). Adhérent au Parti communiste en 1930, il devint trésorier d’une cellule de cheminots et trésorier du Secours rouge international (SRI).
Arrêté le 26 juin 1940, libéré le 8 juillet, puis à nouveau arrêté le 25 août par la police française, il fut envoyé deux jours au camp de Gurs (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques). Rapatrié à Bordeaux à la demande des autorités d’occupation en décembre 1940, Michel Trabis fut l’un des cinquante otages fusillés le 24 octobre 1941 au camp de Souge en représailles à l’attentat qui coûta la vie au commandant Hans Reimers le 21 octobre 1941 à Bordeaux.
Voir Camp de Souge (1940-1944)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 (Notes Thomas Pouty). – Hommage aux fusillés de la région bordelaise, IRM, Gironde, 1987. – Christophe Dabitch, Bordeaux. Les cinquante otages. Un assassinat politique, Éd. CMD, 1999.— Comité du Souvenir des Fusillés de Souge, Les 256 de Souge, p. 61. — Site Souge. — Note d’André Balent.

Julien Lucchini

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