Né le 8 mai 1922 à Locmaria-Berrien (Finistère), fusillé le 8 juin 1944 à Rennes (Ille-et-Vilaine) ; agriculteur ; communiste ; membre des FTPF.

Fils de François Caouren et d’Alexandrine Bizouarn, née le 7 février 1896 à Berrien (Finistère), Pierre Caouren, agriculteur comme ses parents, habitait Huelgoat (Finistère) avant septembre 1939.
Pierre Caouren fut dans la clandestinité, sous l’occupation allemande, propagandiste résistant, militant communiste. Il diffusa les tracts et les journaux du PCF.
Membre des FTPF, il prit part à de nombreuses opérations contre l’occupant et fut membre du maquis de Scrignac. Il fut arrêté le 18 juillet 1943 à Poullaouen (Finistère) par la Feldgendarmerie, condamné à mort le 7 juin 1944, et transféré le 19 juillet à la prison de Pontagnou à Brest puis à Rennes. Il a été fusillé le 8 juin 1944 à Saint-Jacques-de-la-Lande ou à la caserne du Colombier, en même temps que Marcel Grall, Ernest Le Borgne, et Auguste David.
Sans doute est-ce le même que ce résistant orthographié Pierre Caouéron, par Eugène Kerbaul.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et on lui attribua à titre posthume la Médaille militaire, la Croix de guerre avec palme (décret du 27 juin 1955 paru au JO du 1er juillet).

En Ille-et-Vilaine à Rennes, le nom de Pierre Caouren est inscrit sur la stèle des fusillés de la caserne du Colombier et sur le monument de la Résistance érigé dans le cimetière de l’Est.
Dans le Finistère, il figure sur le monument aux morts d’Huelgoat (Finistère).
Sources

SOURCES : Fichier des fusillés, archives de la FNDIRP du Finistère-Nord, à Brest. — DAVCC (Notes Thomas Pouty). — Eugène Kerbaul, 1918-1945, 1 640 militants du Finistère, Presses de l’imprimerie commerciale de Rennes, 1988. — État civil.

Gilles Pichavant

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