Né le 24 avril 1917 à Dijon (Côte-d’Or), fusillé par les Allemands le 13 janvier 1942 après condamnation à mort, à Dijon ; plongeur ou bûcheron ; résistant.

Fils de Henri Geiger, serrurier, et de Marguerite Paicheur, sans profession, Henri Geiger fut adopté pupille de la Nation en mars 1928. Célibataire, il était domicilié 10 rue de la Manutention à Dijon. Il était en contact avec des hommes de la Résistance qui lui demandèrent de voler des armes. Il accepta. Il eut une entrevue avec un nommé Arbinet à laquelle assistait René Levavasseur.
Le 20 décembre 1941, la Feldgendarmerie l’arrêta puis l’ emprisonna à Dijon.
Il fut condamné à mort pour « détention illégale d’armes de guerre » le 10 janvier 1942 par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 669 de Dijon et fusillé le 13 janvier suivant avec René Levavasseur, Léon Chanut et René Dufour.
Leurs noms sont gravés sur le Mur des fusillés (126 noms) à Dijon. Le nom d’Henri Geiger figure sur la plaque commémorative aux Pupilles de la Nation, située d’abord dans les anciens locaux des Anciens combattants rue Hoche, une nouvelle a été apposée en octobre 2012 sur un mur du cimetière communal rue d’Auxonne à Dijon, où nombreux fusillés reposent dans le carré des patriotes dont Henri Geiger.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch.dép. Côte-d’Or . — Mémorial GenWeb.— Notes Annie Pennetier. — État civil.

Dominique Tantin

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