Né le 15 octobre 1887 à Paris (Ve arr.) ; arrêté et exécuté sans jugement le 21 août 1944 à Fronton (Haute-Garonne) ; résistant.

La mémoire de Jules Bersac à Fronton
La mémoire de Jules Bersac à Fronton
SOURCE : Mémorial GenWeb
Dans le cimetière du Nord à Épernay
Dans le cimetière du Nord à Épernay
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Enfant légitimé par le mariage de ses parents Jean, François Bersac et Zélie, Félicie Laurent le 11 décembre 1894 à Sceaux (Seine) [Hauts-de-Seine], Jules Bersac était père de trois enfants. Il a épousé en premières noces Marthe, Antoinette Roux le 5 avril 1913 à Paris 11e, en secondes noces Léontine Garodelle à Bouzy (Marne) le 23 décembre 1918 et en troisièmes noces Raymonde, Reine, Renée Renard à Écly (Ardennes) le 14 octobre 1937.
Chef de la Résistance à Fronton (Haute-Garonne), commune investie par une unité de la Werhmacht le 21 août 1944, Jules Bersac a été arrêté et exécuté sans jugement quelques heures plus tard au lieudit Le Buguet.

À Fronton, où une rue porte le nom de Jules Bersac, une stèle a été érigée sur le lieu de son exécution. Il figure aussi sur les deux monuments aux morts de la commune élevés respectivement dans le bourg et dans le cimetière communal.
Dans la Marne, sur une tombe familiale du cimetière d’Épernay où son décès a été retranscrit en mairie, d’où Jules Bersac était sans doute domicilié avant-guerre, une plaque des FFI de Fronton honore sa mémoire sous l’appellation de « Jean Bersac » qui correspond au premier prénom de son père.
Sources

SOURCES : Arch. Com. Fronton, PV de gendarmerie daté 29 novembre 1944. — État-civil.

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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