LLAURENS René

René Llaurens était le fils de Joseph, âgé de trente-cinq ans, cultivateur à Pézilla-la-Rivière et de Thérèse Maribaud
Marié, sans enfant, Pierre Llaurens fut d’abord employé de commerce. Il devint employé municipal à Perpignan. Le 7 juin 1924, il avait épousé Jeanne, Adèle, Julie Wasson, margeuse. Celle-ci, fille de Théophile Wasson et d’Aurélia Jacquemin, était née à Caudry (Nord) le 25 janvier 1902. Il habitait 13, rue fontaine Saint-Martin, à proximité de d’actuel lycée François-Arago. Résistant, Llaurens est signalé par Sentis (op. cit., p. 23) comme étant affilié à « Combat & Libération », c’est à dire aux MUR (Mouvements unis de la Résistance). Impliqué dans la lutte armée, il appartenait aussi à l’AS.
Il participa dans l’après-midi du 19 août à la première phase des combats, autour de la caserne des Francs gardes à l’ancien hôpital militaire de la rue Foch à proximité du quartier Saint-Mathieu et de la poste centrale. Il fut tué vers 16 heures 30, boulevard des Pyrénées à proximité de la rue du pont de guerre (actuelle rue Pierre-Cartelet)
Le corps de René Llaurens fut inhumé après le grand rassemblement populaire que furent les obsèques de dix-huit des vingt victimes (résistants morts au combat et victimes civiles) de la Libération de Perpignan. Les corps furent transportés en grande pompe à la cathédrale Saint-Jean Baptiste où Mgr. Bernard puis parcourent, à dos d’homme les rues du centre ville. Certains, comme celui de René Llaurens, furent enterrés dans des carrés militaires du cimetière de l’Ouest de Perpignan. Le site MemorialGenWeb, à la différence de Xanxo (op. cit., p. 94), ne mentionne pas René Llaurens parmi les victimes des combats des 19 et 20 août enterrées dans ce carré militaire. René Llaurens reçut la mention « mort pour la France ».
Perpignan, combats de la Libération de la ville (19-20 août 1944)