Né le 27 février 1924 à Pont-Sainte-Maxence (Oise), mort en action 1er septembre 1944 à Remy (Oise) ; licencié en droit ; résistant FFI.

Son père Aimé Boilet, Croix de guerre,exerçait comme notaire à Pont-Sainte-Maxence (Oise) et assurait la fonction de maire de sa commune, sa mère Gabrielle Clara Radot était sans profession, la famille demeurait 2 rue des Bouleurs.
En juin 1940, au moment de la débâcle, Louis Boilet, engagé volontaire des FFI, ramassa les armes abandonnées, les cacha sous les berges du ruisseau qui traversait la propriété de ses parents. A la libération, il put ainsi armer des FFI, du sous-secteur Compiègne-sud section de Pont-Sainte-Maxence groupe 36,qui prirent contact avec les avant-gardes américaines qui venaient de prendre Creil le 31 août et les guida en direction de Compiègne. Dans le village de Remy, au carrefour nommé ensuite Boilet, il fut tué par un soldat allemand qui s’acharnait à poursuivre le combat. Ancien élève au lycée Louis-Le-Grand (Paris Ve arr.), il était alors un tout jeune licencié en Droit.
Il a été déclaré mort au domicile de sa mère et de son frère, 2 rue des Bouleurs. Inhumé au cimetière de sa commune, son corps fut transféré, le 11 novembre 1947, dans la crypte de la chapelle de la Sorbonne à Paris, à l’initiative de la Fédération de l’Éducation nationale (FEN). Il repose aux côtés des quinze lycéens et professeurs représentant les victimes de l’Université résistante.
Il a été déclaré Mort pour la France.
Son nom figure sur le monument aux morts de Pont-Sainte-Maxence.
A Remy, le carrefour où il est tombé porte son nom et une stèle contenant une croix de Lorraine marque l’emplacement de l’accrochage. Son nom est également gravé sur le monument commémoratif aux FFI à Verberie (Oise) inauguré le 24 avril 1946.
Sources

SOURCES : Archives de la FEN . — Les sépultures de la chapelle de la Sorbonne . — SHD Vincennes GR 16 P 67524. — AVCC Caen AC 21 P 25501. — www.resistance60.fr .
— MemorialGenweb. — État civil.

Annie Pennetier

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