Née le 2 mai 1920 à Limoges (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; institutrice ; victime civile.

Raymonde Marie Antoinette Chenet
Raymonde Marie Antoinette Chenet
crédit : MémorialGenWeb
École Enfantine et des Lorrains, Oradour-sur-Glane
École Enfantine et des Lorrains, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
École Enfantine et des Lorrains, Oradour-sur-Glane
École Enfantine et des Lorrains, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
École Enfantine et des Lorrains, Oradour-sur-Glane
École Enfantine et des Lorrains, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Lieu de supplice Église, Oradour-sur-Glane
Lieu de supplice Église, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Lieu de supplice Église, Oradour-sur-Glane
Lieu de supplice Église, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Raymonde Chenet était la fille de Gustave Alexandre (né le 22 mars 1880, à Bezange-la-Grande, Meurthe-et-Moselle et décédé avant 1942), concierge, et de son épouse Marie Amélie née Udot (née le 12 juin 1882, à Euvezin, Meurthe-et-Moselle), domiciliés 3, place des Jacobins à Limoges. Ses parents s’étaient mariés le 4 mai 1906 à Euvezin (Meurthe-et-Moselle).
Le 8 avril 1942 à Limoges, elle épousa Pierre Vincent (né le 28 juin 1920, à Limoges), correcteur, domiciliés avec ses parents au 44, avenue de la Révolution à Limoges. De cette union naquit un garçon, Jean Paul Lucyon Pierre* (né le 17 août 1942, à Limoges).
Elle était domiciliée avec sa famille au Bourg d’Oradour-sur-Glane, où elle était institutrice à l’École Enfantine.
Son époux échappa au massacre, en 1944, il était prisonnier de guerre.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec son fils et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Raymonde Chenet obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane, et inscrit avec celui de ses six collègues victimes du nazisme sur la plaque commémorative apposée dans la cour de l’ancienne école normale de Limoges (aujourd’hui centre de formation des maîtres).
Son époux décède le 6 janvier 2014 à Pessac (Gironde).
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — Mémorial GenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements.
— Liste établie en 1945 par le Syndicat national des instituteurs « Hommage à ceux qui sont tombés », disponible sur le site de l’ANPNOGD, association nationale des pupilles de la nation, orphelins de guerre et du devoir. — Geneanet-Oradour-sur-Glane.

Dominique Tantin, Michel Thébault, Isabel Val Viga

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