Né le 16 janvier 1884 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane ; forgeron ; victime civile.

Théophile (dit Jean) Depierrefiche
Théophile (dit Jean) Depierrefiche
crédit : Isabel Val Viga
Quincaillerie Depierrefiche, Oradour-sur-Glane
Quincaillerie Depierrefiche, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Quincaillerie Depierrefiche, Oradour-sur-Glane
Quincaillerie Depierrefiche, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Forgeron Depierrefiche, Oradour-sur-Glane
Forgeron Depierrefiche, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Forgeron Depierrefiche, Oradour-sur-Glane
Forgeron Depierrefiche, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Depierrefiche - Dufour, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Depierrefiche - Dufour, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Théophile – dit Jean Depierrefiche était le fils de François (né le 7 mai 1849 et décédé le 12 mars 1923, à Oradour-sur-Glane), maréchal-ferrant, et de son épouse Marie née Mayéras (née le 25 novembre 1852 et décédée le 19 mars 1923, à Oradour-sur-Glane). Ses parents s’étaient mariés le 29 mai 1873 à Oradour-sur-Glane.
Il avait une sœur aînée, Marie (née le 24 novembre 1878, à Oradour-sur-Glane) épouse de Pierre Redon, parents d’Hippolyte [ayant pu s’enfuir à l’arrivé des Allemands] et d’Émilie Anna épouse de Jean François Simon, parents de Marie Marguerite*.
Le 8 janvier 1910 à Oradour-sur-Glane, il épousa Marie-Louise Dufour* (née le 16 septembre 1889, à Oradour-sur-Glane). De cette union naquirent quatre enfants, François Ernest (né le 6 octobre 1910 et décédé le 14 novembre 1910), Maurice Victor (né le 14 septembre 1912 et décédé le 25 avril 1913), Angèle Jeanne (née le 3 novembre 1914 et décédée le 11 février 1941), Andrée Léonie * (née le 3 décembre 1921), à Oradour-sur-Glane.
La famille Depierrefiche était domiciliée au Bourg d’Oradour-sur-Glane.
« Le forgeron Depierrefiche*, qui faisait fonction de garde-champêtre, fut requis pour annoncer cette mauvaise nouvelle. Il marquait un arrêt à chaque carrefour et alertait les habitants par les roulements de son tambour avant de répéter son message. »
« Le tambour de la ville, Jean Depierrefiche*, réquisitionné par les Allemands, arpente les rues et, sous les roulements de son instrument, transmet l’ordre enjoignant à tous les habitants, hommes, femmes et enfants, de se rassembler immédiatement sur le Champ de Foire munis de leurs papiers pour vérification d’identité. »

Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son épouse, sa fille et sa nièce furent brûlées dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Théophile Depierrefiche obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — Mémorial GenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements. — Marielle Larriaga, Oradour-sur-Glane,10 juin 1944, éditions des traboules (p26, p80).

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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