SAMUEL Roger

Célibataire, Roger Samuel était en 1944 domicilié à Pageas (Haute-Vienne) au sud de Limoges, où il exerçait la profession d’ouvrier agricole. Réfractaire au STO, il s’engagea dans la Résistance, sous le peudonyme de « Caoutchouc », rejoignant la 2449ème compagnie FTPF de la Haute-Vienne. Il participa aux combats pour la Libération de Limoges. A la mi-août 1944, Georges Guingouin donna l’ordre aux maquis de la région de resserrer leur emprise autour de Limoges pour en préparer la Libération. Le maquis FTPF auquel appartenait Roger Samuel vint se positionner dans le secteur Boissac – Jourgnac. Le 17 août 1944 des éléments blindés et motorisés allemands du 19ème Régiment de police SS, en garnison à Limoges, investirent le secteur, dans le but vraisemblablement de dégager les abords de la ville dans le secteur Feytiat, Solignac, Le Vigen, Jourgnac et Aixe-sur-Vienne. Roger Samuel trouva la mort avec quatre autres résistants à la suite d’un combat au lieu-dit La Chaume-Verte (commune de Jourgnac). Blessé dans le combat, il fut achevé par les soldats allemands. Son corps fut inhumé à Nexon puis transféré après la guerre à la nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente) où il repose depuis lors (carré 1D, tombe 417).
Il obtint la mention mort pour la France et son nom figure sur le monument aux morts de Pageas (Haute-Vienne) ainsi que sur la stèle commémorative de Jourgnac et sur le monument commémoratif du jardin d’Orsay à Limoges.