Né le 26 juin 1911 à Saint-Juvat (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; abattu le 2 août 1944 par des soldats allemands à Saint-Maden (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; domestique de ferme ; civil.

Louis Le Forestier était le fils d’Ange Leforestier et de Marie Pédron.
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Ce fut durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
Le 2 août 1944, un détachement de FTP commandé par Georges Coulombel attaqua un convoi allemand à La Sécherie en Saint-Maden (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Un FTP Yves Paul fut tué. Léon Busnel qui appartenait à ce groupe, décéda par la suite de ses blessures.
Louis Le Forestier fut abattu dans la cour de la ferme où il travaillait : il avait 33 ans. Son nom figure sur La stèle des Champs-Pilais en Saint-Maden.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 2W236. – Archives de l’ANACR. – Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n° 10 (2004) et n° 11 (2005).

Alain Prigent, Serge Tilly

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