Né le 20 avril 1894 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane ; marchand forain, négociant en tissus ; victime civile.

Léonard - dit François Dupic
Léonard - dit François Dupic
crédit : Isabel Val Viga
Tissus François Dupic, Oradour-sur-Glane
Tissus François Dupic, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Tissus François Dupic, Oradour-sur-Glane
Tissus François Dupic, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Dupic, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Dupic, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Dupic, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Dupic, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Léonard – dit François Dupic était le fils de Léonard - dit Pierre* (né le 28 octobre 1867, à Peyrilhac), tailleur d’habits, et de son épouse Marie née Teillet (née le 14 octobre 1873, à Saint-Victurnien et décédée le 23 juin 1920, à Oradour-sur-Glane), ménagère. Ses parents s’étaient mariés le 27 septembre 1892 à Oradour-sur-Glane.
Il était l’aîné d’une fratrie de trois enfants, Jean* (né le 25 janvier 1897) époux de Marie Couty* et père d’Hubert François*, Marie Marguerite (née le 27 novembre 1899) épouse de Jean-Baptiste Quériaud, tous nés à Oradour-sur-Glane.
Mobilisé en septembre 1914 dans le 17e régiment d’infanterie, il fut grièvement blessé le 16 juin 1915 (énucléation de l’œil droit). Il était titulaire de la Croix de Guerre, de la Médaille militaire et fut nommé Chevalier de la légion d’Honneur en 1929.
Le 5 avril 1919 à Oradour-sur-Glane, il épousa Jeanne Vergnaud* (née le 12 janvier 1902, à Brigueuil, Charente). De cette union naquirent deux enfants, Solange (née le 17 mai 1920, à Saint-Junien), épouse de Camille Hubert Beaulieu (fils de Jean-Baptiste Beaulieu* et de son épouse Élisa née Mauveroux*), Pierre Jean (né le 2 juillet 1924, à Oradour-sur-Glane).
Il était domicilié avec sa famille au Bourg d’Oradour-sur-Glane, où il tenait un commerce de tissus.
Son fils Pierre Jean, échappa au massacre, il était aux chantiers de jeunesse (STO), à La Rochelle.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé avec son frère et son neveu dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son père fut mitraillé puis brûlé, retrouvé dans le jardin de sa maison, son corps fut identifié. Son épouse et sa belle-sœur furent brûlées dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Léonard Dupic obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son fils Pierre Jean, épousera le 5 mars 1947 à Oradour-sur-Glane, Yvette Marie Georges. Il s’associera avec Camille Beaulieu dans un commerce de tissus.

Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements, registre de matricule militaire. — Geneanet-Oradour-sur-Glane

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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