FAURE Aubin

Aubin Faure était le fils de Jean (né le 7 juillet 1830, à Saint-Germain-des-Prés et décédé le 28 septembre 1898, à Saint-Sulpice-d’Excideuil, Dordogne), et de son épouse Gabrielle née Labroussas (né le 20 novembre 1829, à Saint-Sulpice-d’Excideuil, Dordogne), cultivateurs. Ses parents s’étaient mariés le 11 mai 1858 à Saint-Germain-des-Prés (Dordogne).
Il devint valet de chambre à Paris, il était domicilié au 10 avenue de Wagram (XVIIe arr.) en 1901. C’est dans la capitale qu’il fit la connaissance de Marie Sudraud* (née le 7 août 1881, à Oradour-sur-Glane), femme de chambre, domiciliée au 27 avenue Mac Mahon (Paris, XVIIe arr.), qu’il épousa le 9 mars 1901 à Oradour-sur-Glane. De cette union naquirent deux enfants, Félix Marie Émilien (né le 3 octobre 1901, à Oradour-sur-Glane) époux de Jeanne Andrée Véron, et Fernand Jean Marie Émile (né le 9 novembre 1902, à Paris XVIIe arr.).
Il était domicilié avec son épouse à Oradour-sur-Glane.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son épouse fut brûlée dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Aubin Faure obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son fils Fernand épousera le 4 mai 1953 à Paris (IXe arr.), Marguerite Jabiol. Il décède le 11 juillet 1987 à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).
Son Félix décède le 13 mai 1998 à Maisons-Laffitte (Yvelines).
Voir Oradour-sur-Glane