BALLESTRA Jean-Marc
Né le 20 juin 1924 à Nice (Alpes-Maritimes), mort au combat à Nice (Alpes-Maritimes) le 28 août 1944 ; employé SNCF ; résistant FTPF homologué FFI.
Le jour de l’insurrection niçoise lancée la veille, le 28 août 1944, il fut mortellement atteint à la tête par des éclats d’obus de mortier dans le secteur du Passage à Niveau, conduit à l’école Nazareth convertie en poste de secours, où il décéda rapidement.
L’acte de décès fut dressé le 7 septembre sur la déclaration de son père.
Il est inhumé dans le carré militaire 58 au cimetière communal de Caucade, à Nice (Alpes-Maritimes) et obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), .
Son nom figure depuis août 1945 sur la Pyramide du Carrefour du 28 août (face « Gloire à nos héros FFI ») comme sur la plaque inaugurée en août 1947 au 2 boulevard de Cessole honorant quatre martyrs FTPF de la journée insurrectionnelle et également sut le monument commémoratif des résistants du 4e canton, square Alsace-Lorraine, sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare de Nice-Ville, à Nice (Alpes-Maritimes) et sur le monument aux morts de la SNCF square Narvik, en face de la gare de Marseille-Saint-Charles, à Marseille 1er arr. (Bouches-du-Rhône).
Voir Fortuné Barralis, Roger Boyer, Lucien Chervin et Auguste Gouirand.
SOURCES : dossiers SHD, Vincennes, GR 16 P 29471 et Caen AC 21 P 12816 (non consultés).— Jean-Louis Panicacci, Les lieux de mémoire de la Deuxième Guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Nice, Serre, 1997. — Ville de Nice, La liste : 28 août 1944. Ils sont morts en héros pour libérer leur ville, 2014. — Michel Goury, Notre liberté, les martyrs niçois du 28 août 1944, Nice, Mémoires millénaires, 2019.— Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945, sous la dir. de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1522. — Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— Notes de Jean-Louis Ponnavoy.
Jean-Louis Panicacci