RAYNAUD Lucien

Lucien Raynaud était le fils de Jules (né le 17 octobre 1889 et décédé le 15 juin 1921, à Oradour-sur-Glane), maçon, et de son épouse Marie née Roudier (née le 30 mai 1892 et décédée le 28 novembre 1943, à Oradour-sur-Glane), couturière en robes, domiciliés au Bourg d’Oradour-sur-Glane. Ses parents s’étaient mariés e 6 juillet 1909 à Oradour-sur-Glane. Sa mère devenue veuve, épousa en secondes noces le 28 janvier 1928 à Oradour-sur-Glane, Émile Redon (née le 8 janvier 1902, à Veyrac), veuf de Marguerite Marchadier (née le 2 avril 1905, à Saint-Victurnien et décédée le 27 février 1925, à Oradour-sur-Glane), parents d’Irène Redon*.
Il avait un frère aîné pierre - dit Henri* (né le 9 juillet 1909, à Oradour-sur-Glane) époux de Marie-Louise Hortolary et parents d’Irène Amélie*.
Il devint pupille de la Nation par décision du Tribunal civil de Rochechouart en date du 13 août 1921 suite au décès de son père le 15 juin 1921.
Il épousa Simone Thomas (née le 4 juillet 1921, à La Chapelle-Thémer, Vendée), fille de Marcelin Thomas* et de son épouse Juliette Mathilde née Ragon*. De cette union naquit un garçon prénommé Bernard* (né le 24 mars 1941, à Oradour-sur-Glane).
En 1944, la famille était domiciliée au Bourg d’Oradour-sur-Glane et Pierre Raynaud travaillait vraisemblablement avec son frère dans la boulangerie de son beau-père Marcelin Thomas*.
Il était le neveu de Marguerite Raynaud* épouse de Pierre Moreau*, parents de Marie Félicie épouse de Jean Bichaud*, de Marie Raynaud* épouse de Jean Valentin*, sœurs de son père.
En 1944, le couple était domicilié aux Carderies à Oradour-sur-Glane et travaillait à la boulangerie de Marcelin Thomas, son beau-père.
En juin 1944, Simone Thomas était enceinte.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé avec son frère et une partie de sa famille dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son beau-père fut mitraillé puis brûlé dans la grange Laudy dans laquelle des hommes furent massacrés. Les corps de son frère et de son beau-père furent identifiés. Son épouse, son fils, sa belle-mère, sa nièce et une partie de sa famille furent brûlés dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane, le corps de sa belle-mère fut identifié.
Lucien Raynaud obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane