DÉSIRONT Jean-Jacques [Pseudonyme dans la Résistance : Jean-Jacques]
Né le 29 juin 1921 à Reims (Marne), mort en action le 19 août 1944 à Paris (Xe arr.) ; mécanicien ; résistant ; FFC-Action D, FFI.
SOURCE : Archives du COSOR de la Marne
Dans le cimetière du Nord à Reims
Dans le quartier Croix-Rouge à Reims
Sur le monument aux martyrs de la Résistance à Reims
SOURCE : :Photo Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Jean-Jacques Désiront était le fils de Paul Théodore Désiront, employé de chemins de fer, et de Cécilia Albertine Lepargneur, ménagère. Célibataire, domicilié chez ses parents à Gueux (Marne), il exerçait la profession de mécanicien aux Grands garages de Champagne à Reims (Marne).
Il rejoignit les groupes Action de la Résistance en région parisienne.
En 1943, il fut muté au Corps franc Ravanel à Lyon jusqu’en avril 1944, puis au Corps franc national à Paris. Il participa à de nombreuses actions initiées en région parisienne par le COMAC, le Comité d’action militaire du Conseil national de la Résistance (CNR), notamment la destruction des fichiers du Service du travail obligatoire (STO) à Versailles et des sabotages d’usines à Boulogne-sur-Seine (Boulogne-Billancourt) et à Puteaux.
Le 11 juin 1944, il prit part à l’opération qui permit de libérer Jean-Pierre Lévy, fondateur de Franc-Tireur, mouvement de résistance de la zone Sud, incarcéré à la prison de la Santé à Paris depuis octobre 1943.
Le 28 juin 1944, il fit partie du groupe constitué par Charles Gonin, [pseudonyme dans la résistance : Morlot], qui exécuta le milicien Philippe Henriot, secrétaire d’État à l’Information et à la Propagande dans les locaux de son ministère 10, rue de Solférino à Paris (VIIe arr.).
Le 7 juillet 1944, il participa aussi à l’exécution du milicien Jean Mansuy qui avait assassiné Georges Mandel en forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne).
Arrêté le 15 juillet 1944 sur dénonciation et incarcéré à Paris à la prison de la Santé, il réussit grâce à des complicités à s’en évader le 17 août.
Il participa aux combats de la libération de Paris dans le secteur de la gare du Nord (Xe arr.) où il fut tué le 19 août 1944 après-midi.
L’acte de décès numéro 2090, dressé le 22 août 1944 par l’officier de l’état civil du Xe arrondissement de Paris, déclare que Jean-Jacques Désiront « est décédé le 19 août 1944 à quinze heures 2, rue Ambroise Paré ». Cet acte de décès apporte un démenti à l’article publié le 14 août 1946 dans L’Union selon lequel Jean-Jacques Désiront aurait été tué le 21 août 1944, alors qu’il faisait partie d’un groupe venu au secours de FFI pris dans leur traction-avant sous le feu d’un barrage allemand boulevard de Magenta à proximité de la gare du Nord. Dans ce véhicule se trouvait un autre jeune Rémois, Yvan Penetier-Eldaroff.
Jean-Jacques Désiront est inhumé dans le cimetière du Nord à Reims.
Il a été reconnu « Mort pour la France » en 1945. Il a été homologué FFC-Action D et FFI avec le grade de lieutenant. Le statut d’Interné-résistant lui a été décerné. Par décret du 30 septembre 1959 publié au JO du 7 octobre 1959, il a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur à titre postume et la Médaille de la Résistance lui a été attribuée.
À Reims dans la Marne, une plaque commémorative a été apposée en 1947 par la municipalité 53, rue Victor Rogelet et une allée du quartier Croix rouge porte son nom depuis 1971.
Son nom est inscrit sur le Monument aux martyrs de la Résistance et de la Déportation.
Il rejoignit les groupes Action de la Résistance en région parisienne.
En 1943, il fut muté au Corps franc Ravanel à Lyon jusqu’en avril 1944, puis au Corps franc national à Paris. Il participa à de nombreuses actions initiées en région parisienne par le COMAC, le Comité d’action militaire du Conseil national de la Résistance (CNR), notamment la destruction des fichiers du Service du travail obligatoire (STO) à Versailles et des sabotages d’usines à Boulogne-sur-Seine (Boulogne-Billancourt) et à Puteaux.
Le 11 juin 1944, il prit part à l’opération qui permit de libérer Jean-Pierre Lévy, fondateur de Franc-Tireur, mouvement de résistance de la zone Sud, incarcéré à la prison de la Santé à Paris depuis octobre 1943.
Le 28 juin 1944, il fit partie du groupe constitué par Charles Gonin, [pseudonyme dans la résistance : Morlot], qui exécuta le milicien Philippe Henriot, secrétaire d’État à l’Information et à la Propagande dans les locaux de son ministère 10, rue de Solférino à Paris (VIIe arr.).
Le 7 juillet 1944, il participa aussi à l’exécution du milicien Jean Mansuy qui avait assassiné Georges Mandel en forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne).
Arrêté le 15 juillet 1944 sur dénonciation et incarcéré à Paris à la prison de la Santé, il réussit grâce à des complicités à s’en évader le 17 août.
Il participa aux combats de la libération de Paris dans le secteur de la gare du Nord (Xe arr.) où il fut tué le 19 août 1944 après-midi.
L’acte de décès numéro 2090, dressé le 22 août 1944 par l’officier de l’état civil du Xe arrondissement de Paris, déclare que Jean-Jacques Désiront « est décédé le 19 août 1944 à quinze heures 2, rue Ambroise Paré ». Cet acte de décès apporte un démenti à l’article publié le 14 août 1946 dans L’Union selon lequel Jean-Jacques Désiront aurait été tué le 21 août 1944, alors qu’il faisait partie d’un groupe venu au secours de FFI pris dans leur traction-avant sous le feu d’un barrage allemand boulevard de Magenta à proximité de la gare du Nord. Dans ce véhicule se trouvait un autre jeune Rémois, Yvan Penetier-Eldaroff.
Jean-Jacques Désiront est inhumé dans le cimetière du Nord à Reims.
Il a été reconnu « Mort pour la France » en 1945. Il a été homologué FFC-Action D et FFI avec le grade de lieutenant. Le statut d’Interné-résistant lui a été décerné. Par décret du 30 septembre 1959 publié au JO du 7 octobre 1959, il a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur à titre postume et la Médaille de la Résistance lui a été attribuée.
À Reims dans la Marne, une plaque commémorative a été apposée en 1947 par la municipalité 53, rue Victor Rogelet et une allée du quartier Croix rouge porte son nom depuis 1971.
Son nom est inscrit sur le Monument aux martyrs de la Résistance et de la Déportation.
Sources
Sources : AVCC, Caen, AC 21 P 118 384 et 633 786. – SHD, Vincennes, GR 16 P 179498. – Archives du COSOR de la Marne (photo). – Kléber Sautède, " Une belle figure de la Résistance-Le Rémois Jean-Jacques Désiront fut de ceux qui firent taire le traître Philippe Henriot ", L’Union, 14 août 1946. – Jean-Pierre et Jocelyne Husson, La Résistance dans la Marne, dvd-rom, AERI-Fondation de la Résistance et CRDP de Reims, 2013. – Mémorial GenWeb. – État civil Reims (acte de naissance) ; Paris-Xe arr. (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
