GENDRE Achille, Ferdinand
Né le 4 avril 1880 à Buzet, aujourd’hui Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne), exécuté sommairement le 6 juillet 1944 à Buzet, aujourd’hui Buzet-sur-Tarn ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’intérieur (FFI), homologué DIR.
Ferdinand GENDRE
Martine MANGEOLLE photographie sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0.
Ferdinand Gendre était le fils de Jean François, sabotier et de Jeanne Breillac, ménagère. Il se maria le 28 février 1905 à Buzet. Il était le père de Charles Gendre qui sera massacré avec lui. Il était propriétaire exploitant.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du secteur 2 de l’Armée secrète de Haute-Garonne. Ses services sont homologués à partir du 1er janvier 1943.
Le 6 juillet 1944 à la suite d’une dénonciation par un indicateur de la Gestapo, Gino G. dit le "Renard noir", des unités de la division SS "Das Reich" accompagnée par la Sipo-SD investirent le village de Buzet et arrêtèrent de nombreux villageois. Ils emmenèrent six d’entre eux dont le maire du village Émile Massio ainsi que Ferdinand Gendre et son fils Charles comme otages au domaine de la Palmola. Prétendant ensuite les emmener à Toulouse pour interrogatoire, ils les firent monter dans un camion qui prit la direction de la forêt et s’arrêta quelques centaines de mètres plus loin, où ils furent massacrés après avoir été torturés.
Les corps des six victimes furent retrouvés quelques jours après atrocement mutilés.
Ferdinand Gendre obtint la mention « Mort pour la France ». Il fut homologué "Déporté et interné résistant" (DIR) et membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945 à Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne).
Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne) massacres de juillet et août 1944
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du secteur 2 de l’Armée secrète de Haute-Garonne. Ses services sont homologués à partir du 1er janvier 1943.
Le 6 juillet 1944 à la suite d’une dénonciation par un indicateur de la Gestapo, Gino G. dit le "Renard noir", des unités de la division SS "Das Reich" accompagnée par la Sipo-SD investirent le village de Buzet et arrêtèrent de nombreux villageois. Ils emmenèrent six d’entre eux dont le maire du village Émile Massio ainsi que Ferdinand Gendre et son fils Charles comme otages au domaine de la Palmola. Prétendant ensuite les emmener à Toulouse pour interrogatoire, ils les firent monter dans un camion qui prit la direction de la forêt et s’arrêta quelques centaines de mètres plus loin, où ils furent massacrés après avoir été torturés.
Les corps des six victimes furent retrouvés quelques jours après atrocement mutilés.
Ferdinand Gendre obtint la mention « Mort pour la France ». Il fut homologué "Déporté et interné résistant" (DIR) et membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945 à Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne).
Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne) massacres de juillet et août 1944
Sources
SOURCES : SHD, Vincennes, dossier GR 16 P 249969 (nc) ; GR 19 P 31/21, p. 12.— Commune de Buzet-sur-Tarn, Les tragédies de BUZET (juillet-août 1944).— Mémorial François Verdier ETÉ 1944 : LES MASSACRES DE BUZET-SUR-TARN.— Mémorial Genweb.— Geneanet.— Recensements de population 6 M 383 004 année 1911.— État civil (acte de naissance n° 19)
Jean-Louis Ponnavoy
