DOREL Joseph, Émile
Né le 1er avril 1865 à Saint-Désirat (Ardèche), massacré le 29 juillet 1944 à Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône (Ardèche) ; instituteur honoraire ; victime civile.
Jospeh, Émile Dorel était le fils de Jean Dorel, dit Coineau, cultivateur, et de Marie, Henriette Tracol, son épouse.
À sa naissance, la famille habitait le lieu-dit "Masson" à Saint-Désirat (Ardèche).
Instituteur lors du recensement militaire en 1885, il fut dispensé de service militaire et ayant réalisé son engagement décennal, il fut dégagé de ses obligations militaires le 24 février 1896.
Il épousa Marie, Mélanie, Julie, Françoise Turin, le 27 août 1889 à Ardoix (Ardèche). Il était alors domicilié à Éclassan (Ardèche).
Devenu veuf, il épousa en secondes noces Delphine, Marie Genevois, institutrice, le 25 septembre 1895 à Vals-les-Bains (Ardèche). Il était alors domicilié à Saint-Romain-d’Ay (Ardèche).
En 1911, ils habitaient à Saint-Victor (Ardèche) avec leurs deux enfants. En 1921, ils habitaient à Arras, aujourd’hui Arras-sur-Rhône (Ardèche).
En 1936, retraités, ils habitaient rue Pasteur à Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône (Ardèche).
Le 29 juillet 1944, à Tournon, des résistants ayant abattu un soldat allemand en plein marché, les soldats de la garnison de Tournon tirèrent des coups de feu dans toutes les directions sans contrôle, dans le but de tuer du monde.
Émile Dorel fut tué sur le coup par l’un de ces tirs qui l’atteignit alors qu’il se trouvait à l’angle Nord-est du lycée de garçons et du quai Gambetta.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument commémoratif aux résistants, fusillés, déportés, à Tournon-sur-Rhône.
Voir : Tournon, juin à août 1944
À sa naissance, la famille habitait le lieu-dit "Masson" à Saint-Désirat (Ardèche).
Instituteur lors du recensement militaire en 1885, il fut dispensé de service militaire et ayant réalisé son engagement décennal, il fut dégagé de ses obligations militaires le 24 février 1896.
Il épousa Marie, Mélanie, Julie, Françoise Turin, le 27 août 1889 à Ardoix (Ardèche). Il était alors domicilié à Éclassan (Ardèche).
Devenu veuf, il épousa en secondes noces Delphine, Marie Genevois, institutrice, le 25 septembre 1895 à Vals-les-Bains (Ardèche). Il était alors domicilié à Saint-Romain-d’Ay (Ardèche).
En 1911, ils habitaient à Saint-Victor (Ardèche) avec leurs deux enfants. En 1921, ils habitaient à Arras, aujourd’hui Arras-sur-Rhône (Ardèche).
En 1936, retraités, ils habitaient rue Pasteur à Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône (Ardèche).
Le 29 juillet 1944, à Tournon, des résistants ayant abattu un soldat allemand en plein marché, les soldats de la garnison de Tournon tirèrent des coups de feu dans toutes les directions sans contrôle, dans le but de tuer du monde.
Émile Dorel fut tué sur le coup par l’un de ces tirs qui l’atteignit alors qu’il se trouvait à l’angle Nord-est du lycée de garçons et du quai Gambetta.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument commémoratif aux résistants, fusillés, déportés, à Tournon-sur-Rhône.
Voir : Tournon, juin à août 1944
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 336752 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 231. — Arch. Dép. Ardèche, RMM, 1885, mat. 192. — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — État civil, acte de naissance n° 3, actes de mariage n° 6 (Ardoix, 1889) et n° 17 (Vals-les-Bains, 1895), acte de décès n° 112.
Jean-Luc Marquer
