Né le 11 janvier 1905 à Saint-Quentin (Aisne), exécuté sommairement le 15 août 1944 à Domont (Seine-et-Oise, auj. (Val-d’Oise) ; résistant des forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Le nom de ses parents n’est pas connu. Louis Lerouge demeurait à Sèvres (Seine, Hauts-de-Seine).
Entré dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI), il fut fait prisonnier sous une fausse identité avec le colonel André Rondenay le 27 juillet 1944. Le 15 août, lors de son transfert en vue d’être déporté vers l’Allemagne il fut identifié en gare de Pantin (Seine, Seine-Saint-Denis) par un traître et emmené par une équipe spéciale de la Gestapo, ainsi que les colonels André Rondenay et Alain Grout de Beaufort et les résistants André Baude et André Claie. Chargés dans une traction avant, ils furent conduits à la clairière des Quatre-Chênes à Domont, où ils furent abattus et leurs corps laissés sur place.
« Fusillé », Louis Lerouge fut reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 77967) le 24 juillet 1945, et fut homologué FFC et DIR (GR 16 P 365366). Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945, à Sèvres (Hauts-de-Seine) et sur le monument commémoratif des fusillés, à Domont (Val-d’Oise).
Voir Maitron, monographie des lieux d’exécution : Domont, Carrefour des Quatre- Chênes (12-16 août 1944) .
Sources

SOURCES. SHD, dossiers adm. résistants. — Sites Internet : Mémoire des hommes ; Mémorial GenWeb. — État civil (acte de décès). — Notes Frédéric Stévenot.

Jean-Louis Ponnavoy

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