OLLICHON Pierre, Jean, Joseph
Né le 27 décembre 1919 à Landaul (Morbihan), exécuté fin juillet ou début août 1944 à Saint-Jean-Brévelay (Morbihan) ; FFI.
Pierre Ollichon
SOURCE : René Le Guénic,Morbihan, Mémorial de la Résistance
Sur le mopnument cantonal 1939-1945 de Pluvigner
Sur le monument aux morts communal de Pluvigner
Sur la stèle du Bois du Quillioà Saint-Jean-Brévelay
Dans le cimetière de Pluvigner
Sur le mémorial FFI d’Auray
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Il rejoignit les Forces françaises de l’intérieur au sein du 2e bataillon FFI (ORA) du Morbihan, commandé par Yves Le Garrec [pseudonyme dans la Résistance : commandant Yves]. Il fut arrêté le 21 juillet 1944 près du château de Kerlois à Pluvigner avec Joseph Evenas. Tous deux furent torturés. Tandis que son compagnon mourait sous les coups, Pierre Ollichon fut emmené, sans doute à Locminé où le Sicherheitsdienst (SD-service de sécurité de la SS) avait transformé l’école publique des filles en lieu de détention, d’interrogatoire et de torture.
Pierre Ollichon fut exécuté fin juillet ou début août à la Croix du Quillio à Saint-Jean-Brévelay, où son corps fut découvert avec ceux de Joseph Carlach, Albert L’Hermitte et d’un inconnu.
Sur les registres de l’État-civil de Saint-Jean-Brévelay, l’acte de décès numéro 27 fait mention de la découverte le 5 août 1944 au lieu-dit Le Bois de Quillio, du corps d’un individu de sexe masculin inconnu, dont le visage était entièrement défiguré. Son corps inhumé dans le cimetière de Saint-Jean-Brévelay, a été exhumé et identifié le 26 février 1945 par sa mère grâce à ses vêtements, avant d’être ré-inhumé dans le cimetière de Pluvigner. Par un jugement du tribunal civil de Ploërmel rendu le 17 mai 1945 et retranscrit en mairie de Saint-Jean-Brevelay le 10 mars 1947, ce corps a été reconnu officiellement comme étant celui de Pierre Ollichon.
Pierre Ollichon a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant et de Combattant volontaire de la Résistance lui a été attribué à titre posthume en 1953, ainsi que la Médaille de la Résistance par décret du 3 juin 1960, publié au JO du 10 juin 1960.
Dans le Morbihan, le nom de Pierre Ollichon est inscrit sur le monument érigé sur le lieu de son exécution au lieu-dit Le Bois du Quillio à Saint-Jean-Brévelay, où il est orthographié par erreur « Olichon ».
À Pluvigner, il figure sur le monuments aux morts communal et et sur le monument cantonal 1939-1945.
À Auray, il est gravé sur le monument dédié aux FFI du 2e bataillon du Morbihan.
SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 450225. - Arch. Dép., Morbihan, 1840 W 9, fonds ONACVG-56. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur éditeur à Mayenne, 1978.— René Le Guénic, Morbihan, Mémorial de la Résistance (photo), Imprimerie Basse-Bretagne, Quéven, 2013. — Mémorial GenWeb — " Lieux mémoriels en Morbihan-Saint-Jean-Brévelay ", dossier en ligne sur le site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil, Saint-Jean-Brévelay (acte de décès).