Né le 25 juillet 1922 à Plœmeur (Morbihan), fusillé le 11 juillet 1944 à Querrien (Finistère) ; mécanicien ; FFI.

Sur le monument de Kerstang-Combout en Querrien
Sur le monument de Kerstang-Combout en Querrien
SOURCE : Photos Husson
Jean Caignec était le fils de Jean François Caignec, ouvrier à l’Arsenal de Lorient (Morbihan) et d’Angélina Marie Joséphine Le Calvé, ménagère. Célibataire, il était domicilié à Plœmeur (Morbihan) où il exerçait la profession de mécanicien.

Interné à l’école Sainte Barbe du Faouët (Morbihan) où siégeait une cour martiale, il y fut interrogé, torturé et condamné à mort de façon expéditive.
Le 11 juillet 1944, il fut sorti brutalement du sous-sol de l’école Sainte Barbe et emmené à Querrien (Finistère) où il fut fusillé dans un chemin creux du village de Kerstang-Combout, en même temps que Louis Christien, Vincent Hello, Jules Le Sauze, François Quintrix et un inconnu.

Son acte de décès n’ayant pas été enregistré sur les registres de l’état-civil de Querrien, cette omission a été réparée par un jugement du tribunal civil de Quimperlé (Finistère) rendu le 25 janvier 1945 et transcrit en mairie de Querrien le 6 mars 1945.

Jean Caignec a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume.

Son nom est inscrit sur le monument commémoratif élevé en 1967 à Querrien sur le lieu de l’exécution.
Sources

SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 100 536. — État civil, Plœmeur (acte de naissance) ; Querrien (transcription du jugement déclaratif de décès).

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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