Né le 7 avril 1908 à Jourgnac (Haute-Vienne), tué le 8 juillet 1944 à Chamberet (Corrèze) ; résistant, lieutenant de l’Armée secrète (AS).

Jean Villeneuve était le fils de Martial, cocher, alors âgé de 30 ans, et de son épouse Jeanne Varnoux, cuisinière, âgée de 22 ans, demeurant 18 boulevard Victor Hugo à Limoges (Haute-Vienne). Le 11 janvier 1940, à Aubervilliers (Seine, Seine-Saint-Denis), il épousa Madeleine Marguerite Jeanne Sergent.
Replié en Corrèze, il rejoignit la Résistance au sein de l’Armée secrète. Il avait le grade de lieutenant. Le 7 juillet 1944, il partit en mission en traction avant dans la région de Chamberet, en compagnie du capitaine Pierre Monteil et de Pierre Cervoni, tous de l’AS, accompagnés de deux FFI, Plas et Delage. Les cinq hommes furent interceptés par des FTP placés sous les ordres de Raymond Burillon, alias capitaine “Charlot”. Les trois officiers, accusés d’être des espions à la solde de Vichy et des Allemands, jugés et condamnés de manière expéditive, furent exécutés à l’aube du 8 juillet. Georges Guingouin, chef des FTP de Haute-Vienne, fit exécuter Burillon le 3 août 1944.
Jean Villeneuve obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué FFI. Son nom est inscrit en Corrèze sur la stèle commémorative de Chamberet.

Voir Chamberet (Corrèze), 8-12 juillet 1944
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, Caen, AVCC, AC 21 P 168485 et Vincennes GR 16 P 595460 (nc). — Fabrice Grenard, Une légende du maquis, Georges Guingouin, du mythe à l’histoire, Paris, Vendémiaire, 2014, pp. 357-360. — Fabrice Grenard, Maquis noirs et faux maquis, Paris, Vendémiaire, 2013, pp. 100-102. — Michel Taubmann, L’Affaire Guingouin, Saint-Paul, Lucien Souny, 1994, pp. 160-171. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. — Acte de naissance, arch. dép. de la Haute-Vienne en ligne.

Dominique Tantin

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