Né le 29 juin 1923 à Paris, massacré le 18 décembre 1943 à Chaveroche (Corrèze) ; opérateur de cinématographie ; victime civile.

Maurice Sauviat était le fils d’Antoine et d’Élise Faucher, épiciers, domiciliés rue des Cinq-Diamants à Paris (XIIIe arr.). Célibataire, il exerçait la profession d’opérateur de cinématographie.
En cette fin d’année 1943, il était venu passer quelques jours à Chaveroche (Corrèze) avec son cousin Paul Collet chez leur oncle Alphonse Neyrat, maçon dans cette petite commune du nord de la Corrèze.
Le 18 décembre 1943, un officier allemand en manœuvre avec un détachement de parachutistes fut blessé par balle près du bourg de Chaveroche. En représailles, les Allemands fusillèrent cinq habitants parmi lesquels Alphonse Neyrat, ses neveux Paul Collet et Maurice Sauviat ainsi qu’un résistant.
Maurice Sauviat obtint la mention « Mort pour la France ».
Les noms des victimes sont gravés sur une stèle commémorative.

Voir Chaveroche (Corrèze), 18 décembre 1943
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, Caen, AC 21 P 397181 (nc). — Louis Le Moigne et Marcel Barbanceys, Sédentaires, Réfractaires et Maquisards, L’Armée Secrète en Haute-Corrèze, 1942-1944, 1977, Amicale des maquis Armée secrète de Haute-Corrèze, (Neuvic), en ligne sur le site Gallica de la BNF. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes.

Dominique Tantin

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