CLÉRO Gustave, Joseph, Marie
Né le 21 avril 1910 à Saint-Guyomard (Morbihan), exécuté sommairement le 29 juillet 1944 à Pluméliau (Morbihan) ; forgeron ; FFI.
Gustave Cléro était le fils de Jean Vincent Cléro, cultivateur, décédé, et de Marie Mathurine Guillot, cultivatrice à Saint-Guyomard (Morbihan). Adopté par la nation en jugement du tribunal civil de Ploërmel en date 3 mars 1921, il avait épousé Rosalie Outin le 23 juillet 1933 à Saint-Guyomard . Le couple avait un enfant et était domicilié à Saint-Guyomard, où il Gustave Cléro exerçait la profession de forgeron.
Gustave Cléro rejoignit les Forces françaises de l’intérieur au sein du 8e Bataillon FFI (ORA) du Morbihan commandé par Eugène Caro [pseudonyme dans la Résistance : commandant Eugène]. Il devint, avec le grade de sergent-chef, l’adjoint de l’instituteur Le Bihan qui commandait le groupe de Saint-Guyomard. Le 14 juillet 1944, des agents français de la FAT (Front Aufklärungstruppe) qui traquaient les maquisards et les parachutistes SAS (Special air service) de la France libre parachutés en Bretagne, se présentèrent en civil chez Gustave Cléro, prétextant vouloir déplacer les dépôts d’armes que les Allemands risquaient de trouver à partir des documents trouvés sur le capitaine SAS Pierre Marienne, exécuté à Kérihuel en Plumelec le 12 juillet 1944. Il les conduisit à la ferme de Bel-Air chez Louis Kerhouas. Tous deux furent alors arrêtés ainsi que Le Bihan et transférés à Pontivy (Morbihan), où ils furent incarcérés dans l’École supérieure de jeunes filles transformée en prison.
Le 29 juillet 1944, les Allemands sortirent de leurs cellules de la prison de Pontivy :
six FFI, Gustave Cléro, Mathieu Donnart, Jean-Louis Jamet, François Le Mouée, François Loscun, René Philippeau,
et trois parachutistes SAS, Jacques Brouiller, Charles Flament, Georges Willard,
et ils les conduisirent au Rodu en Pluméliau (Morbihan) ou ils furent exécutés sur le bord de la route reliant Baud à Pontivy.
Gustave Cléro a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre de Combattant volontaire de la Résistance lui a été attribué à titre posthume en 1959.
Dans le Morbihan, le nom de Gustave Cléro est inscrit sur le monument érigé en 1947 sur le lieu de son exécution au Rodu en Pluméliau.
Il figure aussi sur le monument aux morts de Saint-Guyomard.
Gustave Cléro rejoignit les Forces françaises de l’intérieur au sein du 8e Bataillon FFI (ORA) du Morbihan commandé par Eugène Caro [pseudonyme dans la Résistance : commandant Eugène]. Il devint, avec le grade de sergent-chef, l’adjoint de l’instituteur Le Bihan qui commandait le groupe de Saint-Guyomard. Le 14 juillet 1944, des agents français de la FAT (Front Aufklärungstruppe) qui traquaient les maquisards et les parachutistes SAS (Special air service) de la France libre parachutés en Bretagne, se présentèrent en civil chez Gustave Cléro, prétextant vouloir déplacer les dépôts d’armes que les Allemands risquaient de trouver à partir des documents trouvés sur le capitaine SAS Pierre Marienne, exécuté à Kérihuel en Plumelec le 12 juillet 1944. Il les conduisit à la ferme de Bel-Air chez Louis Kerhouas. Tous deux furent alors arrêtés ainsi que Le Bihan et transférés à Pontivy (Morbihan), où ils furent incarcérés dans l’École supérieure de jeunes filles transformée en prison.
Le 29 juillet 1944, les Allemands sortirent de leurs cellules de la prison de Pontivy :
six FFI, Gustave Cléro, Mathieu Donnart, Jean-Louis Jamet, François Le Mouée, François Loscun, René Philippeau,
et trois parachutistes SAS, Jacques Brouiller, Charles Flament, Georges Willard,
et ils les conduisirent au Rodu en Pluméliau (Morbihan) ou ils furent exécutés sur le bord de la route reliant Baud à Pontivy.
Gustave Cléro a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre de Combattant volontaire de la Résistance lui a été attribué à titre posthume en 1959.
Dans le Morbihan, le nom de Gustave Cléro est inscrit sur le monument érigé en 1947 sur le lieu de son exécution au Rodu en Pluméliau.
Il figure aussi sur le monument aux morts de Saint-Guyomard.
Sources
SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 133884. — Arch. Dép. Morbihan, 2 W 15920, crimes de guerre ; 1840 W 4, fonds ONACVG-56. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur éditeur à Mayenne, 1978. — Mémorial GenWeb — État civil, Saint-Guyomard (acte de naissance) ; Pluméliau (acte de décès dressé le 12 août 1944 sur la déclaration de son épouse).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson